vendredi 22 novembre 2013

si triste

si loin du genre humain… j'ai grandi seul sans la chaleur de cette humanité. Me sens insensible et sec. Je suis un vieux amer de n'avoir jamais eu de jeunesse. Claudia m'a fait entrevoir cette sensation de jeunesse, si excitante, si … oui, elle aura été ma pseudo-maîtresse. Pourtant on ne s'est pratiquement jamais touchés. Et maintenant qu'on me laisse mourir seul au moins; laissez-moi me détruire, me déliter, m'achever, me terminer.
J'espère au moins qu'elle était sincère; dites-moi au moins que ce n'était pas un froid calcul. Et Jean, pourquoi est-il resté silencieux devant tout ça?
Est-ce moi qui suis fou?… encore aujourd'hui, je ne comprends rien. Rien!


et comme j'ai fui, je ne connaîtrai jamais la réponse. Jamais.
Fin.

mercredi 20 novembre 2013

RÉVOLTE ET RAGE



OBSERVEZ COMMENT COCCIANTE, LE COMPOSITEUR, EST FIER DE SA CRÉATION ET LE REGARD QU'IL POSE SUR SES INTERPRÈTES, COMME UN PÈRE BIENVEILLANT SUR SES ENFANTS.

EST-CE QUE DEUX TÊTES VALENT MIEUX QU'UNE?

DOCUMENTAIRE À VOIR. BIEN FAIT, PAS SENSATIONNALISTE. SOULÈVE DE NOMBREUSES QUESTIONS; QU'EST-CE QU'UNE PERSONNE? QU'EST LA BEAUTÉ?


C'EST JUSTE SI ÇA PARLE PAS !..

mardi 19 novembre 2013

MON CUL

http://www.dailymotion.com/video/xkwa5_la-ville-de-moncul_fun

ON DIT QUE LA MOUTARDE DE DIJON ÉTAIT FABRIQUÉE À MONTCUQ; ILS N'ONT PAS RETENU LE NOM DE MOUTARDE DE MONTCUQ, POUR DES RAISONS COMMERCIALES.

VÉRITÉ OU LÉGENDE URBAINE?...

dimanche 17 novembre 2013

ahhh, cette fin du monde…..,

aaaarghhhhh!!!  ce cri! de la fin du monde ….  que la fin vienne!    que la fin vienne!   !!!  Oubliez la vie que je fus…. le temps passe ,  inexorablement!  et les êtres ne peuvent apparêtrent    , ne peuvent être, car c,est ainsi dans ce monde… ce monde, cette entente de notre monde économique, choisi par une classe économique , ce monde qui a décidé que le monde sera ce qu' il veulent qu'il soit!!!!

vendredi 15 novembre 2013

CANADIEN

OLIVIA CHOW DU NPD EN REMPLACEMENT DE ROB FORD À TORONTO, ET QUE ÇA CRÉE UN TSUNAMI NPD… LÀ, LÀ JE SERAIS FIER D'ÊTRE CANADIEN...

jeudi 14 novembre 2013

TERRE HUMAINE

J'avais des préjugés défavorables par rapport à ce genre de télé série mais j'avoue, pour m'être laissé attraper par cette oeuvre de Mia Ridez, que, à 59 ans, avec un certain vécu, je trouve cette série riche en enseignements sur la vie et ce, en toute simplicité, même si, quelques fois, mal joué par certains acteurs; sans oublier que d'autres, comme Jean Duceppe ou Sylvie Léonard et de nombreux jeunes talents à l'époque jouent très bien. En fait j'avais tendance à ne juger que par le contenant. Et j'ajoute qu'on a pas à avoir honte du contenu de ces émissions d'ici et de cette époque; il ne s'agit d'aucun sentiment nationaliste mais de privilégier le contenu plutôt que le contenant; la raison plutôt que l'épiderme; des oeuvres pour la suite des choses en toute humilité plutôt que le produit qui répond aux dictats de la propagande et du marché.
C'est d'ailleurs dans un de ses épisodes que j'ai compris qu'à quelques occasions j'ai été attrapé par une "allumeuse"; que certaines personnes ont tout simplement une bonne expérience de la chose amoureuse et sexuelle alors que d'autres, comme moi, n'en ont pas beaucoup, ce qui fait qu'on allume à en perdre la tête alors que pour ces personnes il s'agit tout simplement d'"hygiène". Mia Ridez, comme Fassbinder, porte un regard de compassion sur tous ses personnages.
Je découvre ainsi que nous n'avons pas, gens d'ici, à avoir de complexes par rapport aux américains quand on pense contenu plutôt que contenant; nous n'avons pas à avoir honte de notre culture et de notre histoire, que le génie humain ne se juge pas d'après ses vêtements mais par rapport à son âme. Le marché s'intéresse à la forme; le fond, c'est l'âme du peuple.
Ça m'a pris une certaine expérience de vie pour comprendre cela.
Marie-France paniquait à cause de son âge et Claudia, à cause de son handicap, n'avait que sa beauté et son charme sur lequel elle pouvait compter. Et les hommes, en manque d'aventures, les pauvres, comme   ces insectes qui se brûlent sur l'ampoule mais y retournent, ne peuvent qu'être attirés par cette chose injuste, à savoir que certaines femmes sont tout simplement belles et attirantes. "Sexy" pourrait-on dire.
Cruel, le destin, cruel. Sans pitié. Voilà, Claudia est belle, c'est la terrible vérité, et les hommes en manque sont les premières victimes. Et ils courent tout droit à leur perte. C'est la triste réalité: certaines femmes ont une espèce de grâce et savent allumer. Une perle dans le nombril, une danse du ventre et ça y est. Et c'est le plus affamé des hommes qui doit payer.
Pendant ce temps la femme vertueuse n'arrive jamais à capter l'attention de l'homme. Cruelle la vie, cruelle. J'en suis là, avec Wanda, avec cette culpabilité atroce et fatale, moi, amoureux d'une femme qui n'a que faire de moi et qui n'arrive pas pas à aimer la seule personne qui me démontre un peu d'amour.
Je vous le répète: cruelle et sans pitié la vie, cruelle et sans pitié. Ça s'appelle fatalité. Et L'homme est condamné avant même que cela n'arrive.

lundi 11 novembre 2013

la fierté

Je crois qu'il va falloir en finir avec ce sentiment de pas être à la même hauteur que les "normaux" qui me pousse à l'auto-punition par l'auto-destruction, d'autant plus que mon handicap est invisible et que les gens s'attendent à ce que je fasse comme eux et aussi bien qu'eux, ce qui n'est pas le cas, m'exposant à des échecs répétés et à décevoir tout le monde et même les mettre en colère. Alors je dois assumer l'être différent que je suis et autant que possible être fier de mon unicité et respecter mes limites qui ne sont pas toujours les mêmes que les normaux. La fierté, ça s'apprend et ça se travaille.

dimanche 10 novembre 2013

deuil

Encore une fois je dois faire le deuil de ce que la plupart des gens normaux ont connu et connaissent toujours, à savoir le frisson de l'amour. Charnel bien sûr. Le seul. Celui qui est l'unique condition pour ouvrir la porte du grand. Quand Claudia passait près de moi, si vous saviez le courant électrique qui me traversait. Idem avec Marie-France… un jour elle m'a touché avec sa main… j'ai senti comme… un aimant… ma tête s'est retournée instantanément. J'étais un zombie! Quel étrange phénomène! Et pourtant, ce qui est souffrant, je suis incapable de faire un pas concret. Ça me ramène à mon adolescence. Ma mère venait de mourir. Ma cousine est venue passer quelques jours à la maison. Suzanne, ô Suzanne! 13 ans! belle! sensuelle! des seins! ohhhh! On est seuls. Elle s'étend sur le sofa et me demande de la masser. Je fige. Je coupe le circuit. Moi, 15 ans, j'ai honte de mon animalité si forte et de me mettre à bander. Pourtant elle était là mais j'ai pris peur et me suis curieusement mis à compter pendant que je la massais. J'avais peur… pourquoi? j'arrive pas à comprendre. Et pourtant le besoin étais si fort! Toutes les nuits avant de m'endormir je fantasmais de longues minutes sur des jeunes filles que  je sauvais, puis ensuite nous faisions l'amour.
Mais ça ne s'est pas passé. Et à partir de là, plus jamais ça ne s'est passé. Sauf deux fois où une femme forte et entreprenante me choisit; bien sûr, ce n'est pas mon type.  Déviergé à 21 ans puis Wanda après 16 ans d'abstinence… j'ai dit oui bien sûr. Et, bon sang, je me demande toujours comment ça se fait qu'elle est toujours avec moi! Tout ce que j'ai d'un homme c'est un gros sexe; pour le reste...
Et Claudia aura été le coup de grâce. Depuis bientôt deux ans, je bois; je ne buvais pas. Un peu avec Marie-France, ça aura duré quelques semaines… mais Claudia! Deux ans! Alors que je n'avais jamais bu! Qu'est-ce que je dois comprendre? Que je dois faire le deuil définitif de ce frisson que connaissent les amants? J'ai bientôt soixante ans… un vieux shmock. Je suis pas équipé pour vivre ce genre de chose, ô, terrible destin, alors que j'en ai tant besoin, anormalement besoin… je souffre de déficience sexuelle. Et depuis plusieurs, plusieurs années, Wanda et moi ne faisons plus l'amour… j'en suis incapable. Je suis un être brisé en dedans; mon sexe est brisé. Cet instant avorté avec ma cousine Suzanne… a été décisif. Et je me demande sérieusement: suis-je autiste?
Moi, promeneur solitaire, lunaire, froid et coupé de tout lien humain……. je crois que j'attends la mort, disparaître, en finir, tabula rasa, à une prochaine vie.

samedi 9 novembre 2013

HYPOCRISIE

ARRÊTEZ DE ME PARLER D'AMOUR BANDE D'HYPOCRITES! AVOUEZ! AVOUEZ QU'IL S'AGIT D'ATTIRANCE SEXUELLE, DE PRENDRE DANS SES BRAS, D'EMBRASSER SUR LA BOUCHE! C'EST D'ABORD ET AVANT TOUT CHARNEL DONC SEXUEL! BANDE D'HYPOCRITES QUI DISSERTEZ SUR L'AMOUR!

LES CONTRAIRES

LA RENCONTRE DE DEUX ÊTRES  SOIT IMAGE MIROIR SOIT DIAMÉTRALEMENT OPPOSÉS, NÉS LA MÊME DATE PEUT ÊTRE TRÈS DOULOUREUSE ET PEUX VITE SE POLARISER. LA RENCONTRE ENTRE MOI ET CLAUDIA A RÉVÉLÉ LE BLANC ET LA PURETÉ DE CLAUDIA ET MA NOIRCEUR ET MON IMPURETÉ. ELLE NE POUVAIT M'AIMER CAR JE NE M'AIMAIS PAS.
MAINTENANT TOUT EST PASSÉ, LES JEUX SONT FAITS. ON NE PEUT PLUS Y REVENIR. RESTE LE REGRÈS QUI PERCE LE  COEUR ET Y RESTE JUSQU'À CE QU'ON MEURE. C'EST TOUT. ON NE PEUT PLUS Y REVENIR. IL N'Y A QU'UN SEUL MOMENT DANS NOTRE VIE ET ÇA NE REVIENT PLUS… COMME LA RENCONTRE ENTRE DEUX CIVILISATIONS SÉPARÉES PAR DES ANNÉES-LUMIÈRE; SI LE CONTACT NE S'EST PAS FAIT, IL FAUT OUBLIER.











vendredi 8 novembre 2013

synchronicités

Encore une. Ce matin j'ouvre la télé - habituellement 9 fois sur 10 je tombe sur le segment commercial- et bang en plein sur le retour de l'émission "les docteurs". Mais surtout je me dis que quelque chose va s'adresser à moi, une intuition, une sensation. Dix secondes à peine et j'entends le mot "autisme" et voilà-t-y pas que c'est Antoine Ouellette qu'on interviewe! encore une fois après une impression que quelque chose va s'adresser à moi: l'autisme et monsieur Ouellette… C'est arrivé plusieurs fois...j'éprouve le besoin soudain d'ouvrir la radio ou la télé et je tombe sur lui parlant d'autisme. C'est comme quand j'ai décidé un dimanche de remettre à la bibliothèque ce livre qu'il a écrit et qui a été significatif pour moi, il était là au comptoir alors que je savais pas qu'il travaillait là -l'ai revu plusieurs fois ensuite-.
Mais j'arrive pas à comprendre le sens de tout ça.

mardi 5 novembre 2013

bon, eh bien.

retour dans le monde des vivants. faire de mon mieux. m'agripper. si je suis en vie c'est pour vivre non?

dimanche 3 novembre 2013

je pense à toi

Claudia…. oui, je pense à toi…

tu es présente en moi…. et bienvenue.
je te veux près de moi… penses-tu à moi?


ma belle, magnifique créature, mon ange, mon amour, ma belle…

























































le lieu d'existence

"tous les autres s 'appellent Ali" de Fassbinder
oui, bien sûr, accepter l'autre, la tolérence… mais  faut encore plus … faire un pas…






































































vendredi 1 novembre 2013

À première vue

C'est en voyant une scène de ce film où Val Kilmer incarne un aveugle qui, après une opération, voit que j'ai saisi un peu la nature de ce que j'ai vécu au Square. Voilà: on lui enlève les bandages et ce que ses yeux voient, son cerveau est incapable de le comprendre… panique!
Et c'est ce qui m'est arrivé, j'ai été exposé pour la première fois à une dimension de l'expérience humaine, l'amour et mon cerveau était incapable de comprendre; j'ai paniqué et de cet épisode tout ce  que j'ai pu expérimenter aura été le désir sexuel. En ce qui concerne l'amour j'en suis au stade de l'enfance et si je suis capable d'aimer, au mieux, c'est mes chats; je n'ai jamais eu le sens de la famille et me sentais toujours coupable de ne pas ressentir ce que j'observais partout autour de moi, des gens connectés les uns aux autres et qui s'aiment… un père, une mère, un frère, une soeur, un ami…
À un moment donné de mon développement je me suis réfugié dans ma tête et me suis mis à détester  la vie. J'ai 59 ans et malgré les efforts de Jean et du père Ernest je n'ai pas pu comprendre le sens de ce à quoi j'étais exposé et j'ai pris peur. C'est là justement où cette scène, non seulement m'a fait prendre conscience mais aussi m'a fait du bien. En effet, j'ai eu peur de me lancer dans le vide et j'en ai honte mais cette scène me laisse entrevoir que je n'ai pas à me taper dessus et à me punir, que j'avais toutes les raisons de paniquer et de ne pas comprendre et que je comprends qu'on aie pas compris… car je pense que ça doit être rare quelqu'un qui n'a aucun attachement familial.
Je suis pas psychopathe pour autant mais c'est cette incapacité à sentir le lien familial qui me fait croire que j'ai quelque chose d'autiste ou de schizophrène en moi. Je me sens tellement mauvaise graine, lâche, égoïste et "cheap", vraiment tout le contraire d'un héros comme mon frère et la plupart des autres autour. Suis-je coupable pour autant? Et il me semble que j'ai jamais fait de mal à personne, du moins pas consciemment. C'est juste que mon coeur sent des émotions mais quand il s'agit d'une personne, mon cerveau arrive pas à décoder l'information; j'ai le mal du lien. Idem pour le sexe: je suis tout juste capable de me masturber. Et la vie et les relations humaines sont pour moi dénudé de sens. Je m'émeut à la vue d'un ciel, des nuages et du chant des oiseaux mais je ne sens pas le lien entre moi et les autres. J'ai "appris" à singer et j'ai souvent le sentiment d'être un imposteur, une carte postale, un faux, du toc, constamment en représentation dans une pièce absurde où je ne comprends pas les règles.